Cette sélection permet aux adolescents et adolescentes de voir comment s’appliquent les droits de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant. Les leçons et les récits qu’elle contient mettent en lumière les parentés entre pays riches et pays pauvres et visent à approfondir la compréhension des différences culturelles. To watch this playlist in English, click here.
Cette sélection permet aux adolescents et adolescentes de voir comment s’appliquent les droits de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant. Les leçons et les récits qu’elle contient mettent en lumière les parentés entre pays riches et pays pauvres et visent à approfondir la compréhension des différences culturelles.
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Dans ce court métrage d’animation du réalisateur Pavel Koutsy, celui-ci dresse un portrait cinglant de l’éducation en mélangeant l’animation classique et la technique image par image. Pornographie, culture populaire, musique, mode, religion, on martèle tout cela dans la tête d’un enfant innocent (littéralement) pour le transformer en adulte conformiste! Mais l’enfant a-t-il une chance?
Pendant les vacances, un adolescent se retrouve seul à flâner dans les rues de sa petite ville, tous ses amis ayant suivi leurs parents à la campagne. Il croise près de chez lui un inquiétant personnage, revendeur de drogue en quête de clients, qui le convainc de s'initier aux paradis artificiels. L'adolescent découvre un univers à la fois séduisant et terrifiant, qui le ramènera souvent chez son voisin. Pour se procurer de la drogue, il vide sa tirelire, monnaye ses objets préférés et s'en prend finalement au sac à main de sa mère, dont le portefeuille est à sec. Le revendeur se montre sans scrupules. Incapable de payer, l'adolescent se laisse convaincre de commettre un vol. Le tandem est surpris par les policiers, mais le garçon parvient à s'échapper. L'incident déclenchera chez lui une réflexion salutaire. Un film d'animation sans paroles faisant partie du Volet 3 de la collection Droits au coeur destiné aux jeunes de 12 ans et plus.
Malgré le poids des traditions, deux jeunes Africains de classes sociales différentes veulent s'aimer librement. Inspiré de l'article 12 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, Le Joueur de cora, coproduit avec le Burkina Faso, illustre le droit d'aimer librement, au-delà des conventions et des classes sociales.
En route vers l'école, un garçon bute contre une énorme main, qui s'empare de son sac d'écolier et le projette dans les airs. La main le pousse vers un immense cadenas, puis le force à entrer par le trou de la serrure : voilà l'écolier prisonnier d'une dangereuse usine de cadenas. Comme tous les enfants qui occupent les lieux, il se retrouve devant une poinçonneuse fonctionnant à une cadence infernale. Peinant à suivre le rythme de la machine, il fait une fausse manoeuvre et se tranche un doigt. Il tente alors de s'enfuir mais est pourchassé par de menaçantes pièces de métal. Dans sa fuite, le garçon fait une chute et s'évanouit. En esprit, il se remémore ses camarades de jeu, les mélodies qu'il jouait à la flûte, sa mère aimante et attentionnée. Mais la réalité est plus tragique. Rattrapé, il se retrouve à l'usine en train de polir des cadenas. Il se met à tousser du sang après avoir respiré des particules de fer qui lui seront fatales : l'enfant meurt au travail. Sans ménagement, la main ramasse son corps et le dépose dans la boîte d'emballage d'un cadenas, symbole de son innocence assassinée. Comment peut-on accepter le travail forcé des enfants? Inspiré de l'article 32 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, Le Cadenas, coproduit avec l'Inde, illustre le droit de l'enfant d'être protégé contre l'exploitation économique. Un film d'animation sans paroles faisant partie du Volet 3 de la collection Droits au coeur destiné aux jeunes de 12 ans et plus.
Une jeune fille est emmenée en train à destination d'une grande ville. Elle ignore tout de l'homme à qui ses parents l'ont confiée mais n'offre aucune résistance. Pendant le trajet, elle se remémore les bons moments passés avec les siens lors d'une fête de village, où elle s'était fait tatouer une jolie fleur sur la main. Arrivé à destination, l'enfant est éblouie par les lumières de la ville. Sans se méfier, elle suit l'inconnu qui l'entraîne dans une maison de prostitution. En voyant l'argent passer des mains de la tenancière à celles du souteneur, elle se rappelle que son père avait accepté du même inconnu une forte somme d'argent. Elle comprend alors qu'elle a été vendue. Prisonnière de la maison close, la jeune fille est parée des plus beaux vêtements et des plus scintillants bijoux avant d'être confinée dans une chambre sordide. Un riche client se présente. À travers les volets, elle le voit remettre une liasse de billets à la tenancière du bordel. L'homme pénètre dans sa chambre avec un air lubrique. L'enfant appelle à l'aide de toutes ses forces, mais ses cris se confondent au sifflement du train qui s'éloigne dans la nuit... Un film d'animation sans paroles faisant partie du Volet 3 de la collection Droits au coeur destiné aux jeunes de 12 ans et plus.
L'histoire débute avec la naissance d'un bébé, qui se met à hurler en voyant son père affublé d'un 'déguisement'. Déjà, l'enfant manifeste son désir d'authenticité. À trois ans, il rejette instinctivement les conventions. On l'emmène chez le psychiatre, qui le trouve parfaitement normal. Pour son entrée en classes, on lui propose un autre masque : nouveau rejet... et retour chez le psychiatre. Adolescent, il dérobe un jour les déguisements de son père et les fait gonfler à l'hélium. Adulte, sa créativité au travail suscite l'envie de ses collègues. Lors d'une dernière visite chez le psychiatre, il aperçoit une jeune fille qui semble éprouver les mêmes problèmes que lui. C'est le coup de foudre. De leur union naîtra un enfant, qui se met à hurler en voyant son jeune papa portant un casque de moto. Le père s'empresse cette fois de retirer son 'masque'... Inspiré de l'article 14 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, Masques, coproduit avec Cuba, illustre le droit de l'enfant de refuser l'hypocrisie sociale qui nous incite à dissimuler notre vraie personnalité derrière des masques.