Hothouse

Quand est-ce qu’on arrive ? Lorsque les enfants font des bêtises sur la banquette arrière, un voyage en famille déraille de façon hilarante.

Dans une tentative frénétique de rompre l’isolement, un homme se frappe la tête contre le mur, déclenchant une série d’hallucinations aux couleurs vives.

Le carillon typique à trois notes du métro de Toronto donne le coup d’envoi d’une histoire pleine d’entrain autour d’un vol de vélo et de la survie dans une nouvelle ville inconnue.

La légende coréenne d’Ungnyeo, un ours qui renaît en tant que femme, devient une improvisation percutante et hypnotique sur les thèmes de la transformation et de la mise en quarantaine.

Lorsque Delia annonce sa rupture sur un clavardage de groupe, elle est bombardée de remarques inappropriées et comiques de la part de sa famille salvadorienne.

Une femme se réveille en entendant des sons mystérieux et se trouve confrontée à un monde surréaliste étonnant que font surgir ses peurs les plus intimes.

Un tandem d’improbables voyageurs croise sur sa route un jeune homme apparemment inconscient du fait qu’on puisse l’observer. Collectionneur examine le concept des espaces semi-privés et la façon dont nous agissons lorsque nous oublions qu’on peut nous voir.

XO Rad Magique est un poème lyrique sur la lutte quotidienne qu’impose la schizophrénie aux personnes qui en sont atteintes. Ce film aux images psychédéliques et hypnotiques illustre la beauté que recèle leur cerveau en dépit du combat intérieur qui les habite.

Une jeune femme célèbre sa solitude au sein d’un monde urbain. De la FOMO (peur de rater quelque chose) à la JOMO (joie de manquer quelque chose), Le fabuleux calendrier rappelle qu’il existe des moyens astucieux de contourner les obligations sociales pour prioriser son espace intime.

Partant du son trouvé d’un cours d’anglais, ce court métrage d'animation présente une descente visuelle dans la folie propulsée par l’effort de garder sa tête, même quand ça semble presque impossible.

Écartez-vous des portes... Ce court métrage, hybride surréel d’animation image par image et 2D, est l’histoire d’un rêve à propos d’un train inspiré par le son trouvé d’une voiture du métro de Toronto.

Dans ce court métrage d'animation, une apparition se révèle à travers la pellicule et transmet des vestiges d’une origine oubliée. Les spectateurs ont-ils bien interprété ses signes ou le message a-t-il été mal entendu? Inspiré par le son trouvé captant la découverte, par deux personnes, d’un mystérieux événement céleste.

Inspiré par des sons trouvés de bébés, ce court métrage d'animation jette un regard sur le comportement étrange des gens s’entrainant dans une salle de sport.

Imprimé manuellement sur une ancienne table d’impression et en utilisant des blocs de linoléum gravés à la main, ce court métrage d'animation suit un nouveau père qui apprend sur la liberté d’expression et le pouvoir du lâcher-prise. Inspiré par le nouveau bébé garçon du cinéaste et des sons trouvés.

Dans ce court métrage d'animation, des dessins au charbon dépeignent de manière touchante la solitude et le bouleversement d’un enfant cherchant refuge dans une zone de guerre. Ce film opportun utilise du son trouvé afin d’explorer le sentiment d’impuissance dans l’expérience des réfugiés.

Un voyage d'une minute à bord d'un panier dans le centre commercial cérébral du trouble déficitaire de l'attention.

Dans ce court métrage d'animation humoristique sur l'art de la cohabitation, une jeune femme qui en a marre des achats compulsifs de sa colocataire décide enfin d'intervenir.

Un vison entre dans un magasin de fourrure. Dans cette animation image par image à la croisée de Fantastique Maître Renard et The Shining se tisse un récit édifiant sur ce qui arrive lorsqu’on ne réfléchit pas assez à nos achats.

Des messages vocaux se perdent et se retrouvent dans l'espace. Fin de message sonde les fractures de la communication et les espaces entre les personnes qui tentent de s'exprimer.

Dans cette satire acérée des médias, du gouvernement et des magnats qui profitent du système, des poissons couverts de pétrole se heurtent à des planches à roulettes et à la guerre contre la terreur.

Dans ce film surréaliste d’animation image par image, deux perruques désincarnées se plient à leurs souhaits et se transforment en quelque chose d’un peu plus concret.

Des enfants guident l'auditoire à travers une vision de polygones numériques ondoyants dans cette version CGI du célèbre classique de l'ONF Hélicoptère Canada.

Des enfants font la queue pour faire un tour de montagnes russes inoubliable. Parcours est une réflexion sensible et attendrissante sur l’enfance et le passage du temps.

Aventure au cœur de l’observation cosmique des macrostructures et microstructures à la fois magnifiques et étranges qui nous unissent à l’univers.

Des formes tourmentées se débattent pour rompre leurs attaches.

Bien que les ordiphones ne puissent rien ressentir, goûter ou sentir, ils ne sont pas dépourvus de sens pour autant. Utilisation des données brutes provenant des capteurs de faible puissance d’un téléphone cellulaire pour générer une singulière perspective du monde tel qu’il pourrait être perçu par nos appareils mobiles de plus en plus sensibles.

Démangeaison exprime de façon abstraite ce que l’on ressent lorsqu’on est en proie à une éruption eczémateuse.

Chute splendide porte sur les difficultés et les joies associées au désir de performer excessivement. Le film évoque un cirque dont les artistes font indéniablement sentir leur présence même s’ils ne sont pas vraiment visibles.

Regardant une étendue d’eau, une pionnière du sport féminin contemple sa vie alors que chaque goutte d’eau renferme un souvenir amarré à tout jamais dans le lac.

Dans ce court métrage d'animation, un ordinateur endormi rêve de formes humaines et transforme ses données numériques en formes abstraites et fantaisistes. Mouvements, émotions et musiques s’ajoutent couche après couche, jusqu’à ce que la complexité surcharge le système et mette fin au rêve.

Court métrage d'animation dans lequel une révolution éclate lorsqu’un petit nuage décide qu’il en a assez, de la tyrannie du soleil.

Dans ce court métrage d'animation, un homme s’éveille dans un océan de dunes de sable. Il s’agrippe à une valise métallique comme si celle-ci contenait des objets de grande valeur. Au loin, on aperçoit une ville tordue et inhumaine d’où il semble s’être enfui. À mi-chemin entre la science-fiction et l’intrigue policière, ce film expérimental tente de découvrir combien de récits et d’avenirs potentiels peuvent tenir en une seule minute.

Dans ce court métrage d'animation, la disparition des glaces de l’Arctique pousse un ours polaire à tenter sa chance et à chercher du travail à la ville. Mais s’intégrer au monde des humains n’est pas chose facile et l’ours en arrive à trouver une solution plus originale à son problème.

Ce court métrage d'animation se moque des énormes moutons issus d’un élevage sélectif que leur forme pour le moins imposante fait basculer. Un gros fermier tente de les sauver… mais finit lui aussi par tomber à la renverse, ce qui entraîne des conséquences désastreuses.

Court métrage d'animation sur un petit garçon qui joue seul dans une grande maison vide. Un nuage sombre s’infiltre peu à peu par la boîte aux lettres de la porte d’entrée jusqu’à former un monstre. Le garçon s’enfuit, mais la créature le talonne. La poursuite ne cessera que lorsque l’enfant aura découvert la source de ses craintes.

Court métrage d'animation réalisé par Eva Cvijanovic, cette œuvre propose une exploration lente, moite, fiévreuse, de la plus ancienne manifestation de l'affection.

Court métrage d'animation réalisé par Candace Couse, nous réalisons que le corps humain est une merveilleuse machine. Mais il arrive que des agents subversifs rompent son harmonie de l'intérieur. Utilisant la technique image par image, la cinéaste donne vie à un objet tricoté, promenant le spectateur parmi les organes palpitants et les zones secrètes du corps.

Dans ce court métrage d'animation, Aimée van Drimmelen recourt à l’animation image par image de dessins à la main superposées à des peaux de tambour teintées à l’encre. Elle en tire une représentation lugubre et saisissante des sables bitumineux de l'Alberta. Ce film, créé dans un chalet en Saskatchewan, est son premier.

Court métrage d'animation réalisé par Paula Gillgannon, nous suivons l'histoire macabre d'une enfant qui a décidé de ne plus avoir peur des balançoires.

Court métrage d'animation réalisé par Andrew Hicks au cours du programme Hothouse 7. Du crépuscule jusqu'à l'aube, un petit nuage parcourt dans son imagination de hautes sphères inconnues. Captivant. Animé à l’aide de données partielles sur les formes d’onde audio, Le rêve d’un nuage est une simulation de particules stéréoscopiques explorant différentes formations nuageuses.

Court métrage d'animation réalisé par Tabitha Fisher. Dans son bistro préféré, un jeune homme à l'esprit fantaisiste entrevoit la femme de ses rêves et s'invente un avenir idéal avec elle. Liaison manquée dépeint une aspiration universelle : celle d'entrer en contact avec ces beaux inconnus qui peuplent le monde.

Dans un lieu infiniment vaste, une femme, un homme et un poisson illustrent un flot de questions sur la perception. La pixillation et l’animation image par image accentuent les doutes de l’auditoire au sujet de la réalité dans ce test saugrenu et espiègle de Marie Valade sur notre vision et notre perception durant le visionnage d’un film en 3D.

Transformation, technologie, puissances supérieures, respiration : ces images et ces éléments s’agitent dans ce court métrage animé par ordinateur de l’artiste et cinéaste torontois Zane Kozak. Ils nous entraînent vers un voyage mystique fantastique mais quelque peu troublant, passant de la forme humaine… à quelque chose d’entièrement différent. Film sans paroles.

Dans ce court métrage d'animation, une jeune femme se perd dans ses rêveries tout en perpétuant maladroitement la tradition de la fabrication des pierogis. Elle invoque la présence de sa grand-mère, qui la guide durant ce salissant rituel. Le film de la cinéaste et illustratrice de Calgary Kiarra Albina amalgame l’animation dessinée à la main, l’art populaire et le dessin stéréoscopique réalisé dans l’espace. Film sans paroles.

Dans ce court métrage d'animation, deux prisonniers sont pris dans un espace vide. Ils essaient chacun pour soi de s’échapper, puis se découvrent mutuellement et doivent surmonter leur peur pour s’unir et trouver un moyen de s’en sortir. Mais se découvrent-ils réellement? Le cinéaste Greg Labute illustre ici un univers austère et cauchemardesque et fait preuve d’une imagination légèrement perverse aux contours résolument sombres. L’outil d’animation stéréoscopique SANDDE™ lui vient en aide. Film sans paroles.

Court métrage d'animation qui s’inspire de l’emblématique View-Master, cet appareil à vision stéréo des années 1950, et des émissions de télé sur la nature typiques des années 1960. Le cinéaste Fred Casia nous convie à un safari en 3D aussi bizarre que farfelu dans la jungle du système digestif humain. Il recourt à l’animation numérique en 2D pour créer un espace stéréoscopique évoquant le diorama et façonner ainsi un bien étrange petit bijou. Film sans paroles.

Dans ce court métrage d'animation, une femme myope marche, puis se trémousse au coeur d’un paysage urbain hivernal, sa vision du monde se trouvant subitement transformée par un rythme qui naît à l’intérieur d’elle-même et la transporte dans un univers riche et luxuriant rempli de feuillage vert. En faisant appel à l’animation stéréoscopique image par image, la cinéaste de Winnipeg Megan Turnbull crée dans ce film un monde miniature magique où règnent en maîtres la sculpture de papier et l’invention pure. Film sans paroles.

Animation de marionnettes mettant en scène un couple de créatures étranges qui élabore une perspective différente sur le cosmos.

Court métrage d’animation réalisé à partir de dessins sur papier. On y découvre une vieille dame qui trompe sa solitude en se tricotant un monde imaginaire.

Court métrage expérimental utilisant différentes techniques d'animation (image par image et animation 2D). Des battements endiablés et des rythmes secrets créent le pouls d'une ville et lui insufflent vie.

Court métrage d'animation 2D par ordinateur. Une goule (vampire femelle) perd son cerveau, mais en retrouve un nouveau.

Court métrage d'animation, ou un groupe d’amis festoient et dansent, lorsqu’ils prennent conscience qu’une tête énorme et menaçante les observe. Quand cette tête interrompt leur fête, ils réagissent de façon étonnante : ils lui font vivre un état de conscience modifié.

Court métrage d'animation utilisant la technique de photographies animées par photocopies. Enchevêtrement de photos de familles et d'enregistrements sonores personnels se mélangent dans cette histoire où les souvenirs familiaux prennent toute la place.

Une araignée déclare à l’écureuil son voisin le délicieux sentiment qu’elle nourrit à son égard. Nous assistons alors à l’éclosion d’une relation amoureuse entre deux représentants d’espèces bien différentes. Cette animation image par image démontre que chacun trouve effectivement l’âme sœur et que l’amour est aveugle.

Attachés à des ballons, deux petits bonshommes flottent librement dans le ciel bleu… jusqu’à ce que chacun décide que le ciel lui appartient.

Biology Made Un-Easy examine de près (peut-être même de trop près) le monde microscopique qui nous entoure. Sous chaque interaction humaine élémentaire couve quelque chose d’étrange. Il suffit d’une loupe puissante et d’un estomac solide pour le voir.

Avez-vous déjà eu l’impression de marcher avec un nuage noir au-dessus de la tête? Ce film multi-couches raconte l’histoire d’une accumulation de rencontres entre de tels nuages noirs.

Devant un poteau indicateur près d’une voie ferrée, un petit monstre joueur de banjo tente de trouver son chemin. La créature se met finalement en route et trouve ce qu’elle cherchait dans des circonstances pour le moins étonnantes.

Margins est le fruit d’un intérêt pour le rapport entre les tabous liés à la maladie mentale, de même que d’autres formes de marginalisation, et l’espace social. Ce film d’atmosphère évoque une rencontre fortuite entre une figure solitaire et une foule indifférente.

One est un film d’animation minimaliste sur les origines de la vie.

Film simple qui combine des éléments de base, Roy G Biv montre qu’un point de vue de gauche peut tout de même engendrer la normalité.

Une silhouette flotte au milieu de paysages lacustres. Dans l’eau qui a englouti les champs, l’asphalte, la terre et la brique, les cieux se réverbèrent à l’infini tandis que le reflet des cités submergées est plus grand que nature. Cette animation explore le vécu dans un environnement à la fois reconnaissable et surréaliste.

Un robot se promène frénétiquement dans la rue dans un état de préoccupation constante. Il reçoit un nombre incalculable de messages électroniques par le biais de son antenne. En dépit de la fatigue et du stress, rien ne peut l'arrêter... sauf peut-être un accident de la route.

Un homme et ses deux poissons dorés se préparent pour la fin du monde, mais les lois de la physique dans ce monde ne sont pas celles que nous connaissons.

Dans ce traité minimaliste combinant avec élégance marionnettes, objets et dessins, une petite créature observe la transformation d’une plume et suit une baleine jusqu’aux icebergs fondants. Là-bas, les oiseaux n’ont plus de places où se poser. Les matériaux utilisés incluent de vieux gants, des bijoux et de la pâte à modeler.

Dans ce court métrage d'animation, Damien Hess se penche sur la tragédie de la Première Guerre mondiale, un conflit qui a contribué à définir l'identité canadienne. À partir d'images du Mémorial national du Canada à Vimy, dans le nord de la France, il évoque des noms, des visages et des ombres qui disparaissent graduellement de notre mémoire collective.

Au rythme de techno vibrante, la réalisatrice pleure sa ville natale de Calgary, dont l’idyllique paysage rural se métamorphose en dystopie trop urbanisée.

Le film Bones & Boats raconte une histoire de l’époque victorienne où l’orgueil et la démesure mènent à la tragédie humaine. Où l’ambition grandiose des hommes se heurte à la force indomptable et parfois destructrice de la nature. Le réalisateur Kevin Langdale a emprunté certains éléments du cinéma épique et les a transposés dans cette animation qu’il a signée d’un style graphique très personnel.

A Single Tear est une « épopée » dont les héros sont un curieux personnage en forme de diamant, un poisson-chien et une botte. Amy Lockhart nous entraîne dans une aventure étonnante avec ce film audacieux et quelque peu déroutant. À l’aide d’éléments découpés, de dessins et de collages qu’elle a numérisés, puis animés à l’ordinateur en utilisant la technique multiplan, elle a créé un monde de fantaisie et de magie pour ce conte de fées écologique.

Alors que l’orage menace, un homme seul, réfugié dans un bar, contemple les cubes de glace qui fondent dans son verre. Le réalisateur de Ice Ages, Howie Shia, marie un style graphique original ainsi qu’une animation subtile et énigmatique à une trame sonore lancinante et évocatrice pour faire naître un climat d’angoisse, d’appréhension. Les dessins à l’encre sur papier-calque sont animés à l’aide de la composition d’images et du coloriage numérique.

Eaude nous fait vivre une incursion exaltante dans le monde poétique de l’imaginaire et de ses paysages aux reflets aquatiques. Le travail d’animation réalisé par Thea Pratt est influencé par les œuvres de Norman McLaren, de Leni Riefenstahl et de Busby Berkeley. Dans ce film, les figures libres du plongeon exécuté par une marionnette symbolisent l’inspiration, tandis que des photos numérisées de lumières dansantes, d’océans écumants, de rivières tumultueuses et de lacs calmes représentent la vie mouvante et insaisissable de la conscience.

La vie est belle, mais elle tient à un fil qui pourrait facilement se rompre si nous ne nous préoccupons pas davantage de nous-mêmes et de notre planète. Même si nous en sommes conscients, nous ne réagissons pas assez aux signaux d’alarme qui nous sont lancés. Les innombrables catastrophes dont nous inondent les actualités ont fini par nous transformer en spectateurs insensibles et passifs du théâtre de la réalité. Marielle Guyot a réalisé ce premier film à l’ordinateur avec beaucoup de savoir-faire et de sensibilité artistique. Elle y évoque la vie et la mort de la mer. Et l’espoir d’une renaissance.

Avec ce premier film, Megann Reid rend compte de l’expérience de la solitude dans la chaleur d’un bain. Immersion a été dessiné au crayon aquarelle sur des cellulos givrés. L’animation a été faite avec une caméra numérique et les mouvements, générés à l’ordinateur avec le logiciel After Effects. Les dessins ont été superposés avec, sur le dessus, une feuille d’acétate transparente sur laquelle on a fait couler un « bain miellé ».

Conjuguant marionnettes filmées image par image et animation de dessins, Don't Blink nous montre une jeune femme un brin mélancolique sur un quai de Halifax, dont la solitude est troublée par le passage d’un improbable chalutier. Une métaphore sur la propriété connective des étendues d’eau, sur la capacité de cet élément de se révéler comme une voie ouverte vers la liberté.

Submerge: Kami No Yu est une « ode à l’eau » campée dans l’exotisme des bains chauds ofuro que connaît bien Mochizuki. Le film explore l’eau comme médium et réservoir d’histoires et d’anecdotes collectives à partager. Composé dans une nouvelle forme hybride mêlant animation, vidéo et écrans composites.

Ce film est une critique mordante de la commercialisation et de la marchandisation de l’eau dans une société dont les buts ultimes font totalement fi de l’avenir, proche ou lointain.

Une solution aqueuse semble triste et morne, mais dans son opacité réside une déclaration d’autodétermination et le besoin fondamental d’ombre et de lumière. Il s’agit du premier film professionnel de Jo Meuris.

Merveilleuse manifestation de l’animation extrême et surcharge sensorielle tourbillonnante, Aquasnazz partage un petit quelque chose avec les « sports nautiques » extrêmes qui sont pour Bauming l’occasion de donner libre cours à son imagination débridée.

Ce film est à la fois un requiem élégiaque, un examen abstrait de la déification erronée de l’architecture et de l’urbanisation dans le monde moderne, et de l’incidence de ce divorce dans notre rapport à la nature.