Joignez-vous à nous pour célébrer les langues autochtones mises à l’honneur dans cette riche sélection de films de l’ONF! To watch this playlist in English, click here.
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Dans toute l’Amérique du Nord, les langues autochtones risquent de disparaître. «Quand tu ne connais ni ta langue ni ta culture, tu ne sais pas qui tu es», affirme Armand McArthur, l’une des dernières personnes à parler couramment le nakota dans la bande Pheasant Rump Nakota, sur le territoire du Traité no 4, dans le sud de la Saskatchewan. En prévision de l’avenir, l’homme de 69 ans est déterminé à revitaliser sa langue pour sa communauté et les générations futures. Dans une salle de classe où les gens de tous âges se rassemblent pour partager savoir et mode de vie dans de grands éclats de rire, il ravive le lien avec la terre qui fut pendant des siècles le domaine de ses ancêtres.
Ce film expérimental fait appel aux plans d’archives et à l’animation pour faire connaître 3000 ans de culture inuite en trois chapitres : le passé, le présent et l’avenir.
Dans ce long métrage documentaire, deux cinéastes inuits cherchent à savoir comment et pourquoi le chien de traîneau a disparu dans les années 1960, un mystère qui a laissé de terribles cicatrices dans tout l'Arctique canadien. Chez les Inuits, le chien de traîneau représente non seulement une façon de vivre, mais aussi un lien profond, persistant, à la terre. Entre les années 1950 et 1970, le mode de vie semi-nomade des Inuits a pratiquement disparu. Les familles se sont regroupées et fixées. La population de chiens de traîneau a diminué si bien qu’il n’en resté que quelques centaines. Les Inuits sont nombreux à croire que leurs bêtes ont été tuées par la Gendarmerie royale, mandatée par le gouvernement fédéral pour vider le territoire de ses habitants et les « civiliser ». La GRC récuse ces histoires, soutenant qu'elles sont pure invention ou le résultat d'un malentendu culturel.
« Ce n’est pas comme autrefois. » Ces mots de César Néwashish résonnent tout au long de ce court métrage qui explore l’histoire de la communauté attikamek de Manawan. Son nom date de moins d’un siècle, mais Manawan incarne ce qu’ont vécu de nombreuses communautés autochtones du Canada. Alors qu’ils suivaient librement leurs coutumes sur un vaste territoire, ces Attikameks ont fini par être confinés dans la réserve de Manawan par les Européens, qui ont aussi restreint leurs pratiques culturelles. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
L’aîné attikamek César Néwashish poursuit l’histoire de la communauté de Manawan entamée dans L’histoire de Manawan : Première partie. Tandis que les traditions chrétiennes et européennes s’enracinent de plus en plus dans la communauté – soutenues en cela par les pensionnats indiens et les politiques d’assimilation radicales du gouvernement – des changements de culture selon toute apparence irréversible commencent à se produire. Malgré ces difficultés, la communauté continue d’aller de l’avant. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
En juillet 1990, un litige autour d'un terrain de golf qui serait construit sur des terres kanien'kéhaka (mohawks) à Oka ouvrait la voie à une confrontation historique qui ferait les manchettes internationales et s'imprimerait dans la conscience collective du pays. La réalisatrice Alanis Obomsawin – tantôt avec une petit équipe, tantôt seule – a passé 78 jours derrière les barricades kanien'kéhaka pour filmer l'affrontement armé entre les manifestants, la Sûreté du Québec et l'armée canadienne. Sorti en 1993, ce documentaire phare a été vu dans le monde entier, remportant plus d'une douzaine de prix internationaux et entrant dans l'histoire du Festival international du film de Toronto, où il est devenu le premier documentaire à remporter le prix du meilleur long métrage canadien. Jesse Wente, directeur du Bureau des productions audiovisuelles autochtones, en parle comme d'un « moment charnière dans l'histoire du cinéma des Premiers Peuples ».
« Le Grand Nord est le lieu où je me sens parfaitement moi-même. » Dans ce court métrage documentaire évocateur, l’Inuk Susan Aglukark, auteure-compositrice-interprète et humanitaire, entremêle des histoires d’artiste, de famille et d’appartenance en explorant les changements culturels complexes qui se sont produits dans la vie inuk depuis une cinquantaine d’années. Braquant sa lentille sur les turbulences causées par la transition coloniale, la réalisatrice Nyla Innuksuk examine les forces qui ont modulé la voix de la chanteuse et comment cette voix se traduit maintenant dans la nouvelle génération d’artistes inuit.
Les membres de la Première Nation d'Attawapiskat, une communauté crie du nord de l'Ontario, ont été poussés sous les feux des projecteurs en 2012 lorsque le dénuement de la vie dans leur réserve est devenu un sujet de débat national. Dans ce documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin capte discrètement les histoires de cette communauté, mettant en lumière un passé de dépossession et d'indifférence de la part des pouvoirs officiels. « L'objectif principal d'Alanis Obomsawin est de nous faire voir les gens d'Attawapiskat différemment, a écrit Robert Everett-Green dans The Globe & Mail. En fin de compte, l'accent n'est pas tant sur les images que sur l'écoute – la première étape pour changer la conversation ou la rendre possible. » Gagnant du prix Donald-Brittain 2013 du meilleur documentaire social/politique, il fait partie d'un cycle de films que la cinéaste a réalisés sur le bien-être et les droits des enfants.
À Betsiamites, tout le monde dit les chiffres en français plutôt qu'en innu. Un film sympathique qui vous aidera à comprendre pourquoi! Depuis 2004, le Wapikoni mobile donne aux jeunes des Premières nations du Québec l’occasion de s’exprimer par le biais de réalisations vidéo et musicales
Un très beau clip où le groupe Uashtushkuau chante, en innu, avec talent et émotion, l'importance de préserver les langues autochtones.
Des Montagnais de la basse Côte-Nord se rappellent leur vie libre d'autrefois - alors qu'ils vivaient principalement de la chasse au castor - et la comparent à celle d'aujourd'hui. En montagnais, avec sous-titres français.