Loin des regards du public et des honneurs, Robert Forget est celui par qui le changement arrive à l'ONF. Visionnaire émerveillé, un pied dans le futur rapproché, il anticipe les mutations technologiques. Jeune producteur, il créé dès 1971, un atelier de production vidéographique communautaire, Le Vidéographe, aujourd'hui pôle essentiel des arts médiatiques. Tour à tour directeur du studio français d'animation (1978), du Programme français (1989), puis des services techniques (1993), Forget s'active sans relâche, tout en produisant plus de 75 films : développement historique de l'animation par ordinateur ; ouverture en 1994 de la CinéRobothèque au cœur de Montréal – …
Loin des regards du public et des honneurs, Robert Forget est celui par qui le changement arrive à l'ONF. Visionnaire émerveillé, un pied dans le futur rapproché, il anticipe les mutations technologiques. Jeune producteur, il créé dès 1971, un atelier de production vidéographique communautaire, Le Vidéographe, aujourd'hui pôle essentiel des arts médiatiques. Tour à tour directeur du studio français d'animation (1978), du Programme français (1989), puis des services techniques (1993), Forget s'active sans relâche, tout en produisant plus de 75 films : développement historique de l'animation par ordinateur ; ouverture en 1994 de la CinéRobothèque au cœur de Montréal – espace fabuleux de visionnage des films – ; et pour l'an 2000, premiers pas de la diffusion des films sur Internet avec l'avant-gardiste CinéRoute. Les avancées technologiques favorisent la création, croit Forget. Et le présent donne raison à ses intuitions futuristes!