Entrevue avec Monique Mercure tirée du projet Une histoire du cinéma - 61 portraits vivants. Du Festin des morts (Dansereau, 1965) au Festin nu (Cronenberg, 1991), on peut s’étourdir à l’évocation des films où Monique Mercure tient, toujours avec intensité, de grands et petits rôles. Elle va patiemment imposer sa présence, forte, à une époque où le métier d’actrice de cinéma n’existe pas au Québec. Son fidèle ami Claude Jutra lui donne d'abord un rôle dans À tout prendre (1963). Avec Deux femmes en or (Fournier, 1970), elle connaît le succès populaire. Puis J.A Martin photographe (Beaudin, 1976) célèbre son …
Entrevue avec Monique Mercure tirée du projet Une histoire du cinéma - 61 portraits vivants. Du Festin des morts (Dansereau, 1965) au Festin nu (Cronenberg, 1991), on peut s’étourdir à l’évocation des films où Monique Mercure tient, toujours avec intensité, de grands et petits rôles. Elle va patiemment imposer sa présence, forte, à une époque où le métier d’actrice de cinéma n’existe pas au Québec. Son fidèle ami Claude Jutra lui donne d'abord un rôle dans À tout prendre (1963). Avec Deux femmes en or (Fournier, 1970), elle connaît le succès populaire. Puis J.A Martin photographe (Beaudin, 1976) célèbre son talent et lui vaut le prix d’interprétation féminine à Cannes. Au fil des ans, elle travaille avec les grands d'ici – Jutra toujours, Labrecque, Poirier, Pool, Lepage, Aubert – traversant les générations, tout en participant à plusieurs films en anglais. Elle retrouvera Fernand Dansereau et son émouvant personnage de Madeleine, quarante ans plus tard, pour La brunante (2007).