Après les temps forts du cinéma direct, avec autant de liberté, Jacques Leduc se promène entre fiction proche du réel, tout en plans-séquences On est loin du soleil (1970) et documentaire brut, tout en plans-présences Chroniques de la vie quotidienne (1977-1978). Avec cette symphonie en sept films rythmée par les jours de la semaine, il frappe l'imaginaire des cinéphiles. Sensible et audacieux, inventif, cet homme d'équipe explore ensuite la frontière fiction ̶ documentaire Albédo (1982), Le dernier glacier (1984). Puis, reçu chaleureusement par la critique, Trois pommes à côté du sommeil (1988), oriente ses prochains films, davantage ancrés dans la …
Après les temps forts du cinéma direct, avec autant de liberté, Jacques Leduc se promène entre fiction proche du réel, tout en plans-séquences On est loin du soleil (1970) et documentaire brut, tout en plans-présences Chroniques de la vie quotidienne (1977-1978). Avec cette symphonie en sept films rythmée par les jours de la semaine, il frappe l'imaginaire des cinéphiles. Sensible et audacieux, inventif, cet homme d'équipe explore ensuite la frontière fiction ̶ documentaire Albédo (1982), Le dernier glacier (1984). Puis, reçu chaleureusement par la critique, Trois pommes à côté du sommeil (1988), oriente ses prochains films, davantage ancrés dans la fiction. Leduc se révèle aussi homme à la caméra fidèle pour ses amis Tahani Rached, Jean Chabot, Paule Baillargeon, Yves Dion... Entouré des complices de la Casa obscura, atelier d'artistes qu'il cofonde en 1993, le photographe-mélomane y anime toujours des soirées cinématographiques.