Jacques Giraldeau fonde, dès 1948, le premier cinéclub au Québec, période où il côtoie les artistes signataires du Refus global. Avec son ami Michel Brault, il travaillera à l'ONF durant la majeure partie de sa carrière. Giraldeau s'éclipse quelques années pour tester la liberté, troquant les lourdes caméras 35 mm pour une portative Bolex 16 mm. Toujours avec Brault, il tourne 39 courts métrages, Petites médisances (1953-1954), qui présagent la révolution du cinéma direct. Il revient à l'Office en 1960 dans l'effervescence précédant la naissance du Programme français. C'est un temps d'invention, et Giraldeau est souvent là aux commencements. Il …
Jacques Giraldeau fonde, dès 1948, le premier cinéclub au Québec, période où il côtoie les artistes signataires du Refus global. Avec son ami Michel Brault, il travaillera à l'ONF durant la majeure partie de sa carrière. Giraldeau s'éclipse quelques années pour tester la liberté, troquant les lourdes caméras 35 mm pour une portative Bolex 16 mm. Toujours avec Brault, il tourne 39 courts métrages, Petites médisances (1953-1954), qui présagent la révolution du cinéma direct. Il revient à l'Office en 1960 dans l'effervescence précédant la naissance du Programme français. C'est un temps d'invention, et Giraldeau est souvent là aux commencements. Il sera même l'un des fondateurs de la Cinémathèque québécoise, en 1963. De La neige a neigé (1951) à L'ombre fragile des choses (2007), Jacques Giraldeau compte plus d'un demi-siècle de réalisation, une œuvre singulière et précieuse, consacrée à l'évolution de l'art au Québec.