Œuvre cinématographique aussi sensible qu’hypnotique, La fin des terres sonde avec finesse et lucidité la conscience politique et identitaire de notre époque, du point de vue de millénariaux.
Sur fond d’errance à travers les lieux qui ont fait le Québec, La fin des terres interroge le récit québécois en donnant la parole à des jeunes qui n’ont pas pu voter au référendum de 1995. C’est à partir d’eux-mêmes qu’ils cherchent aujourd’hui à créer de nouvelles « Terres des Hommes ».