À partir de la tragédie rwandaise, D’Arusha à Arusha interroge le fonctionnement de la justice internationale et ses limites, en se penchant sur les activités du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) chargé de juger les responsables du génocide et le rôle des gacacas, ces tribunaux populaires qui tentent d’instaurer une justice de réconciliation. Entremêlant les archives audiovisuelles d’une justice internationale se mettant en scène en vase clos et des témoignages sur le terrain, le film confronte les points de vue et invite le peuple rwandais à se réapproprier son histoire. Héritier d’une riche tradition documentaire qui s’intéresse aux …
À partir de la tragédie rwandaise, D’Arusha à Arusha interroge le fonctionnement de la justice internationale et ses limites, en se penchant sur les activités du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) chargé de juger les responsables du génocide et le rôle des gacacas, ces tribunaux populaires qui tentent d’instaurer une justice de réconciliation.
Entremêlant les archives audiovisuelles d’une justice internationale se mettant en scène en vase clos et des témoignages sur le terrain, le film confronte les points de vue et invite le peuple rwandais à se réapproprier son histoire.
Héritier d’une riche tradition documentaire qui s’intéresse aux rituels des institutions – notamment avec Raymond Depardon –, Christophe Gargot explore les enjeux d’une conscience universelle à l’œuvre, tout en questionnant notre rapport aux images et notre appartenance au monde.
Warnings: Visuals of mummified skeletons, topic of genocide
Why does the filmmaker include the history of Rwanda at the beginning of the film? What impacts may colonialism have had on the conflict and genocide? How important is it to be specific about the language used to describe genocide, from an ethical or legal standpoint? How does the filmmaker build emotion to mimic the escalation of conflict in Rwanda? What techniques are used to convey certain emotions in the audience? Explain the juxtaposition of the courtroom, prison and gacaca tribunal footage. What do you think the filmmaker’s intent was in going back and forth between perspectives? What is the difference between guilt and responsibility? Does either tribunal establish a clear distinction between them? How do the subjects of the film grapple with their own feelings of guilt or responsibility?