L'ivresse des débuts raconte non sans humour l'émergence, au cours des années 50 et 60, d'un cinéma québécois inventif, audacieux et libre, porté par la vision d'une équipe de jeunes cinéastes et producteurs francophones qui osent rêver un cinéma nouveau, libéré de l'emprise de la littérature. Cette approche collective de la création permettra aussi l'éclosion d'un nouveau cinéma de fiction, léger, souvent improvisé qui nous vaudra des chefs-d'œuvre tels À tout prendre de Claude Jutra et Le chat dans le sac de Gilles Groulx dont le personnage principal se présente ainsi : « Je suis canadien-français donc je me cherche. » …
L'ivresse des débuts raconte non sans humour l'émergence, au cours des années 50 et 60, d'un cinéma québécois inventif, audacieux et libre, porté par la vision d'une équipe de jeunes cinéastes et producteurs francophones qui osent rêver un cinéma nouveau, libéré de l'emprise de la littérature. Cette approche collective de la création permettra aussi l'éclosion d'un nouveau cinéma de fiction, léger, souvent improvisé qui nous vaudra des chefs-d'œuvre tels À tout prendre de Claude Jutra et Le chat dans le sac de Gilles Groulx dont le personnage principal se présente ainsi : « Je suis canadien-français donc je me cherche. » Un cinéma au Je qui rejoint le Nous et qui se verra acclamé à travers le monde, ce dont témoignent ici François Truffaut et Roman Polanski au début des années 60.