On ne pouvait davantage morceler le sol, fractionner les fermes : il n'y avait plus de place pour eux. Les hommes partirent d'abord. Ils quittèrent les vieilles paroisses de la vallée pour monter vers le Nord. Au bout du long voyage, un dur labeur les attendait. Ils s'attaquèrent à la forêt. Bientôt, chaque clairière eut sa cabane en bois rond. Alors vinrent les femmes et les enfants, les terres nouvelles résistaient aux efforts des colons. Ce n'était pas assez d'abattre les arbres et d'essoucher à force de bras : il leur fallait encore fuir une terre qui n'avait jamais été …
On ne pouvait davantage morceler le sol, fractionner les fermes : il n'y avait plus de place pour eux. Les hommes partirent d'abord. Ils quittèrent les vieilles paroisses de la vallée pour monter vers le Nord. Au bout du long voyage, un dur labeur les attendait. Ils s'attaquèrent à la forêt. Bientôt, chaque clairière eut sa cabane en bois rond. Alors vinrent les femmes et les enfants, les terres nouvelles résistaient aux efforts des colons. Ce n'était pas assez d'abattre les arbres et d'essoucher à force de bras : il leur fallait encore fuir une terre qui n'avait jamais été remuée. Voilà pourquoi l'histoire de la colonisation de l'Abitibi tient de l'épopée.