He made his cinematic debut with Au pays de Neufve-France, a series of 13 short documentaries for television, produced by Crawley Films. Pour la suite du monde (1962) (For Those Who Will Follow), co-directed with Michel Brault, was his first production for the NFB. This extraordinary film, which was selected for the official competition at Cannes, represents the culmination of the direct-cinema technique created at the NFB; its appearance also marks the moment when the French-language production team truly came into its own. Perrault made two more films about the people of Ile-aux-Coudres before turning his attention first to Acadia, then to Abitibi, where he directed four films about the aftereffects of the region's colonization 40 years before, during the Depression. After Abitibi he made two films on the Lower North Shore (Basse-Côte-Nord) about the Innu and their ancestral territory. His next project was his 1982 feature La bête lumineuse (The Shimmering Beast), which is one of the greatest achievements of his filmography; much more than just a documentary, the film focuses on a moose hunting party as a powerful metaphor for the masculine condition. Perrault's next three films were about the Saint Lawrence River and Jacques Cartier's voyages of exploration; they were followed by two documentaries shot on Ellesmere Island. Pierre Perrault was a path-breaker and an inspiration; his immense body of work is unique in our cinema history: poetic, metaphorical, and philosophical, his films are packed with epic, larger-than-life characters, and his themes are universal.
Dans ce documentaire riche de détails sur les rituels entourant la chasse au caribou, on observe, sans toutefois les entendre, des membres de la communauté innue d’Unamenshipu (La Romaine), située sur la Côte-Nord du Québec. Sorti en 1960, ce film s’inscrit parmi les 13 courts métrages documentaires de la série poétique Au Pays de Neufve-France qui porte sur la vie des populations habitant le long du fleuve Saint-Laurent. Le commentaire, écrit par Perrault, présente les protagonistes innus dans une perspective ethnographique. Le film est réalisé conjointement par René Bonnière et Pierre Perrault, l’un des créateurs du mouvement du cinéma direct au Québec.
« De 1960 à 1985, Alexis Joveneau, un missionnaire catholique belge de la congrégation cléricale des Oblats de Marie-Immaculée qui fut le curé des Montagnais de La Romaine (Innus d’Ulamen-Shipit) de 1953 à 1992, a participé à cinq films de l’ONF : Attiuk (1960), Ka Ke Ki Ku (1960), Le goût de la farine (1977), Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) et La grande allure II (1985).
Depuis novembre 2017, des allégations d’agressions ont été portées contre M. Joveneau par des membres de la communauté de La Romaine pendant les audiences de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Des enquêtes et articles journalistiques récents ont rapporté d’autres allégations d’agressions sexuelles, d’abus physiques, psychologiques ou financiers ayant fait des dizaines de victimes. Le 29 mars 2018, une demande d'action collective a été déposée contre les Oblats de Marie-Immaculée en Cour Supérieure (du Québec). Le 16 novembre 2021, l’action collective a été autorisée. Les Oblats visés par ces allégations sont entre autres Alexis Joveneau, Omer Provencher, Edmond Brouillard, Raynald Couture et Édouard Meilleur. »