Fernand Bélanger (7)
Fernand Bélanger
Born in 1943 in Rivière-du-Loup, Quebec, Fernand Bélanger was an experimental filmmaker whose work often merged fiction, documentary and animation techniques. He directed seven NFB films between 1969 and 1985.
His debut film was the 25-minute-long Ti-coeur (1969), produced through an NFB program for emerging artists called First Works (in French, Premières oeuvres). Combining fiction and documentary footage, this short begins as a road movie and ends up as a portrait of Montreal and its inhabitants. With a soundtrack composed/performed by Claude Hazanavicius, the film is a fascinating collaborative project that contains improvisation along with a troupe of actors playing different roles.
Bélanger’s second film, Ty-Peupe (1971), is a feature-length drama about two young people looking for work who discover that the society they live in does not correspond to their values. Featuring actors interacting with everyday people in Montreal and improvised concerts and events, the film blurs the fine line between fiction and non-fiction cinema. Bélanger’s third film, the feature documentary De la tourbe et du restant (1979), co-directed by Louise Dugal and Yves Angrignon, is about the exploitation of the Bas-Saint-Laurent peatlands, which export the vast majority of their humus production to the US. The intertitles were directly painted/animated onto the film by hand, a technique that would enrich Bélanger’s later projects as well.
Bélanger made four films in the 1980s. L'Émotion dissonante (1984) is a feature-length doc on the drug phenomenon that centres on young people at risk, parents in dire need and social workers in schools. It also blends documentary and fiction, as well as youth theatre, interviews, collective creation and improvisation. Animation by Quebec auteur Pierre Hébert appears throughout the film. Co-directed by Angrignon and Dugal, L’Après-cours (1984), a companion short to the feature L'Émotion dissonante, focuses on young Montrealers’ testimonies about drugs. Love Addict (Offenbach) (1985), another offshoot of L'Émotion dissonante, is a sophisticated and beautiful homage to the legendary Quebec rock band and also offers the work of animation giant Hébert, who’s credited as co-director. The film was shown at nine film festivals in North America and Europe and was an official selection at the prestigious Annecy International Animation Film Festival.
Passiflora (1985), co-directed by Dagmar Teufel, is a slow-paced, experimental portrait of Montreal’s “otherness” in 1984. Part documentary, part fiction, with animated sequences, the film could be split into two parts: day, when Pope John Paul II’s visit to the city is the predominant theme; and night, during which a Michael Jackson concert takes place. The filmmakers used the visits of these famous figures as springboards to capture the broad diversity of Montrealers, and not just the ones who went on a pilgrimage to see these two very different icons. Passiflora is also a portrait of the people in charge of building, organizing and producing the events—as well as those left out or not involved in either of them. In The Fruit Machine: Twenty Years of Writings on Queer Cinema, scholar, critic and author Thomas Waugh wrote that “Passiflora may be the gayest film ever made in Canada,” and it has been the subject of several retrospectives in recent years.
Outside the NFB, Bélanger made two more films: Bandes-hommages 100 ans de cinéma (1996), co-directed with André Corriveau, François Gill and Hélène Girard, is a found-footage film made to commemorate the 100th anniversary of cinema, and it pays tribute to the creators and artists of Québecois cinema; and À voir Cuba (2005) depicts daily life in Cuba (though not an NFB production, the film received support from the NFB’s Filmmaker Assistance Program).
Fernand Bélanger passed away in 2006.
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Ti-coeurFernand Bélanger 1969 24 minImages d'amour et de liberté personnifiées par un adepte des voyages, qui a fait profession de ne rien faire et qui se heurte constamment aux structures d'une société qu'il rejette. -
Ty-PeupeFernand Bélanger 1971 1 h 21 minDeux jeunes gens farfelus et idéalistes se cherchent du travail. Ils découvrent la société dans laquelle ils vivent. Pour eux qui croient à la liberté, aux êtres qui s’aiment, qui se parlent et s’entendent, le monde qu’ils explorent n’a rien qui corresponde à leurs valeurs. Ils errent dans cet univers matérialiste dans lequel ils se sentent parfaitement étrangers. Ty-Peupe, avec des images d’une grande éloquence, exprime le sens profond de la liberté et de l’idéal de la jeunesse, dans un contexte de contre-culture du début des années 1970.
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L'Émotion dissonanteFernand Bélanger 1984 1 h 21 minUne «nouvelle interprétation» du «phénomène-drogue» mettant en scène les jeunes en péril, les parents aux abois, les travailleurs sociaux en milieu scolaire, dans un long métrage qui mêle des genres : documentaire et fiction riches de symbolique. Théâtre de jeunes, témoignages sur le vif, création collective avec improvisation et jeux de rôles, toute une dramatique à seule fin de dédramatiser, démystifier et cerner le vrai problème, selon une démarche renouvelée, positive, privilégiant la prévention et le dialogue, offrant une information qui facilite un «choix éclairé». Ce film tient compte de l'expérience acquise depuis dix ans au Centre alternatives Inc. et à la Commission des écoles catholiques de Montréal (projet JADE).
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Love Addict (Offenbach)Fernand Bélanger & Pierre Hébert 1985 5 minCourt film extrait de L'Émotion dissonante qui se laisse voir, ou plutôt entendre, comme un cri du coeur. Une sorte d'appel au secours que nous transmet le chanteur soliste du groupe Offenbach dans une chanson justement intitulée Love Addict, enregistrée lors d'un spectacle présenté au Forum de Montréal. On y voit des jeunes drogués, pendant que s'égrènent les paroles d'une chanson que viennent renforcer des «interventions animées» de Pierre Hébert. L'effet est saisissant. Mieux qu'un discours sociologique sur le phénomène de la drogue chez les adolescents, ces images et cette chanson suffisent à nous faire comprendre combien ces jeunes, même sous l'effet des herbes bleues, sont en manque de quelque chose de bien plus important : l'amour.
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De la tourbe et du restantFernand Bélanger , Yves Angrignon , … 1979 1 h 28 minCe film est d'abord un documentaire sur l'exploitation des tourbières du Bas-Saint-Laurent qui exportent aux États-Unis la très grande partie de leur production d'humus : mais le film est aussi l'histoire de l'exploitation de la nature par l'homme et de l'homme par l'homme.
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PassifloraFernand Bélanger & Dagmar Gueissaz-Teufel 1985 1 h 24 minMontreal, September 1984. Within a span of five days, Montreal’s Olympic Stadium hosts Pope John Paul II and Michael Jackson. A perfect opportunity to explore the impact of the media on the masses. With caustic irony, this film gives voice to people excluded by Church doctrine: the gay and lesbian community, and women who’ve had abortions or been abused. Beyond documentary, fiction or news report, Passiflora is above all a film that packs a punch, leaves a mark and makes an impression, happily blending analysis, animation, acting, humour and song.
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PassifloraFernand Bélanger & Dagmar Gueissaz-Teufel 1985 1 h 24 minMontréal, septembre 1984. À cinq jours d'intervalle, les Montréalais accueillent au Stade olympique Jean-Paul II et Michael Jackson. Quelle belle occasion pour tenter de cerner l'impact des médias sur les foules! Maniant l'ironie jusqu'à la causticité, le film donne la parole à ceux et celles que marginalise le discours officiel de l'Église: homosexuels, lesbiennes, femmes avortées ou violentées. Ni documentaire, ni fiction, ni reportage, Passiflora est avant tout du cinéma qui tache, qui laisse des traces et des images, qui mêle avec bonheur la réflexion, les techniques d'animation, le jeu, l'humour et la chanson.
