One of the most acclaimed Indigenous directors in the world, Alanis Obomsawin came to cinema from performance and storytelling. Hired by the NFB as a consultant in 1967, she has created an extraordinary body of work—50 films and counting—including landmark documentaries like Incident at Restigouche (1984) and Kanehsatake: 270 Years of Resistance (1993). The Abenaki director has received numerous international honours and her work was showcased in a 2008 retrospective at New York’s Museum of Modern Art. “My main interest all my life has been education,” says Obomsawin, “because that’s where you develop yourself, where you learn to hate, or to love.”
Dans Bill Reid se souvient, Alanis Obomsawin rend un magnifique hommage à la vie hors du commun et au riche héritage de son ami. Bill Reid, artiste haïda de renom, a passé sa jeunesse loin de sa communauté ancestrale et de sa culture, mais l’archipel Haida Gwaii a toujours occupé une place centrale dans son cœur. Alors qu’il travaillait pour la radio anglaise de Radio-Canada, il a appris à fabriquer des bijoux, puis des sculptures, en utilisant des techniques et des images haïdas, une démarche qui allait changer à jamais sa vie ainsi que le paysage artistique canadien. La narration puissante de Bill Reid — entrecoupée de celle d’Alanis Obomsawin — relate son enfance complexe, son émergence comme artiste accompli et le lien profond qui l’unit à son territoire. Des décennies après sa disparition, Bill Reid reste l’un des plus grands artistes du Canada.