Après avoir participé aux soulèvements populaires contre Bachar Al-Assad, Adnan Al-Mahamid a dû fuir la Syrie avec Basmah, sa femme, et leurs quatre enfants. Établie à Montréal depuis plusieurs années, cette famille a ouvert ses portes au réalisateur Pascal Sanchez. S’ils ont pu s’acclimater relativement rapidement au cours paisible de la vie montréalaise, Adnan et Basmah craignent toujours pour les proches dont ils sont sans nouvelles. Malgré les milliers de kilomètres qui les séparent de la guerre, celle-ci ne les quitte pas. Elle surgit par bouffées au détour d’une conversation, d’un appel par Skype ou d’un fil Facebook. Loin de Bachar raconte le quotidien émouvant d’une famille aux prises avec les tourments d’un conflit dont on ne voit malheureusement pas la fin.
Tourné entre la somptueuse nature haïtienne et les paysages glacés du Québec, le documentaire Kenbe la, jusqu’à la victoire de Will Prosper suit le parcours inspirant d’Alain Philoctète, artiste et militant qui, malgré sa maladie, rêve de développer un projet de permaculture en Haïti.
Ce film contient des propos vulgaires. Pour public averti.
Dans Sur les traces de John Ware, Cheryl Foggo poursuit sa quête afin de revoir la mythologie entourant John Ware, le cowboy noir qui s’est établi en Alberta, au Canada, à la fin du 19e siècle. Ses recherches mettent au jour le profil possible de cette personnalité emblématique et le sens que revêt son héritage au regard du racisme qui s’exerçait — et s’exerce toujours — contre les Noirs.
Les mornes terres intérieures du Labrador abritent depuis peu un nombre croissant d’ouvriers philippins ayant franchi des milliers de kilomètres dans l’espoir de trouver à Happy Valley-Goose Bay l’emploi qui procurera à leur famille bonheur et prospérité. Au rythme du Labrador accompagne quelques-uns de ces hommes et de ces femmes qui s’efforcent de se tailler une place au Labrador malgré le prix à payer pour vivre loin des leurs.
Tous les étés, les Cadets de l’Aviation royale du Canada offrent à leurs meilleurs éléments la chance de participer à un camp d’élite de formation au pilotage. L’envol accompagne un groupe de ces jeunes hommes et jeunes femmes qui suivent un programme intensif de sept semaines en vue d’obtenir un brevet de pilote normalement accordé au terme d’une formation de six à huit mois.
Les chansons de mon père accompagne Catherine alors qu’elle cherche à comprendre son père tout en menant son propre combat contre la maladie mentale. Les images d’archives et les entrevues intimes avec les amis, les membres de la famille et les musiciens qui connaissaient Gene et jouaient avec lui — dont Anne Murray, Lennie Gallant et le regretté Ron Hynes — révèlent un homme perturbé et aimant qui ne s’est jamais senti à l’aise avec la célébrité ou l’argent.
Documentaire musical signé Marie Clements, Droit devant rattache un moment charnière de l’histoire des droits civils au Canada — les origines du nationalisme autochtone vers 1930 — au souffle puissant qui anime aujourd’hui le militantisme des Premières Nations.
Dans un monde qui aime délimiter clairement la place de chacun, quiconque souhaite définir plus largement la notion de genre doit s’armer de courage : il en faut beaucoup, pour comprendre et accepter. Le documentaire Beautés, de Christina Willings, examine la vie de cinq enfants qui réinventent le concept de genre, chacun tentant de déterminer ce que signifie pour lui être un humain à part entière. Revendiquer un genre à soi lorsque tout nous pousse à entrer dans le moule tient du défi, un défi parfois redoutable. Heureusement, famille et amis apportent leur soutien. Des éléments d’animation — images de pieuvres, d’astronautes et autres — flottent librement à l’écran, rassemblant les expériences communes des enfants en magnifiques fantaisies qui célèbrent le pouvoir de l’imagination et de l’autodétermination. Enjoué, maladroit, affectueux et courageux, chacun de ces enfants remarquables a trouvé sa voie vers la liberté et a su donner son sens profond à l’expression «être soi-même».
Ce court documentaire symphonique présente un aperçu de la coexistence religieuse unique qu’on observe sur la route 5 à Richmond, en Colombie-Britannique. La route du paradis nous conduit à l’intérieur de plusieurs des lieux de culte — temples, mosquées, églises — établis en bordure de la route, et nous révèle l’unité qui règne, malgré les différences, entre ces divers espaces culturels. Dans un monde aux prises avec la violence et l’intolérance religieuses, la cinéaste Sandra Ignagni brosse en douceur le portrait d’un improbable paysage à l’aide d’images soignées assorties d’une trame sonore composée de prières.
À l’âge de 22 ans, le sculpteur d’origine haïda Robert Davidson a grandement contribué à changer l’histoire des gens de sa communauté. Grâce au soutien de sa famille, il a pu sculpter le tout premier totem du village de Old Masset en près d’un siècle. Avec des animations spectaculaires, des entrevues touchantes et des images d’archives, Maintenant plus que jamais dépeint le portrait de trois générations des clans de l’Aigle et du Corbeau qui ont travaillé ensemble à ériger le totem à la manière de leurs ancêtres jusqu’à ce qu’il trône, fort et fier.
La victoire sans précédent des Raptors de Toronto au championnat de la NBA et le nombre record de joueurs canadiens choisis au repêchage ont ravivé les rêves de gloire que suscite le basketball dans la Ville Reine. Dans ce long métrage documentaire, le réalisateur Ryan Sidhoo braque son objectif sur trois étoiles montantes — Elijah Fisher, Keone Davis et Cordell Veira, respectivement âgés de 12, 15 et 18 ans — alors qu’ils tentent de se frayer un chemin au cœur de l’imposante mécanique qu’est aujourd’hui le basketball junior.