Dans L’Entrevue, les stéréotypes et les préjugés raciaux privent un candidat hautement qualifié d’une entrevue impartiale et empêchent probablement l’employeur de recruter la personne la plus compétente pour le poste.
Ce film a été produit dans le cadre du projet La tête de l’emploi par l’Office national du film du Canada, avec la participation de Ressources humaines et développement des compétences Canada.
Documentaire sur six jeunes militants qui s’en prennent à la chaîne de magasins Wal-Mart. Durant deux étés consécutifs, des universitaires armés de documentation imprimée visitent 36 des quelques 200 magasins Wal-Mart du pays. Le groupe, qui se fait appeler Wal-Town, s'est donné la formidable mission de sensibiliser la population aux pratiques commerciales de la chaîne américaine et aux effets des politiques de ce géant sur les villes et municipalités du Canada.
Documentaire sur Michel Chartrand et cinquante ans de vie politique et d'action syndicale au Québec à travers lui. Ayant consacré sa vie à défendre les droits des travailleurs, ce passionné de justice sociale s'y révèle homme de cœur, complexe et généreux, amateur de poésie et de fine cuisine.
Affluant par milliers à Brooks, en Alberta, pour travailler à l'abattoir local, les immigrants ont radicalement transformé le visage de cette petite ville. 24 jours à Brooks relate les vingt-quatre jours de la première grève jamais déclenchée à l'abattoir et illustre que des travailleurs immigrants et non immigrants peuvent faire cause commune au nom du respect, de la dignité et du changement.
Urgence! Deuxième souffle explore avec force la réalité d'une équipe de soir à l'urgence du Centre hospitalier Pierre-Boucher et rélève le quotidien des infirmières qui tiennent à bout de bras ce service essentiel à la population. La caméra nous entraîne dans le sillage de ces professionnelles et nous dévoile ce qu'elles doivent supporter pour composer avec les exigences de leur travail, qui s'exerce parfois sous un stress intense, à la limite du supportable. De la salle de triage à la salle de choc, des patients alignés dans le corridor à la salle d'attente, elles courent pour éteindre des feux, ne pouvant souvent répondre qu'à une seule priorité: le maintien de la vie. Il y a urgence, urgence à écouter ces femmes qui résistent et réussissent, malgré les difficultés, à maintenir la dignité humaine au centre de leurs préoccupations.
Esclave de la vitesse absolue, l'homme pressé «zappe» sa vie. À l'utopie de la civilisation des loisirs semble avoir succédé le temps de la performance et du tout-communication. De nos jours, la technologie s'emballe, le temps s'accélère et paradoxalement, l'homme contemporain n'a jamais été aussi coupé de lui-même. Mais au-delà du constat alarmiste, la réconciliation avec soi et un temps plus personnel reste néanmoins envisageable. Documentaire et fiction, le film s'attache au parcours de plusieurs individus pris dans la tourmente du monde moderne.
En Abitibi, à des centaines de kilomètres de la ville, des milliers de travailleurs montent au Nord, comme Jos Montferrand ou François Paradis. Ces bûcherons du XXIe siècle s’initient à la forêt boréale québécoise en exerçant le métier de débroussailleur.
Loin de leur famille, ils vivent cinq à six mois par an dans des camps de travail à l’image d’un Québec nouveau. S’y côtoient Québécois d’origine canadienne-française et Néo-Québécois issus d’Afrique, d’Europe de l’Est ou d’Asie, tous venus gagner leur vie dans le bois. C’est dans cette microsociété du Nord que la cinéaste Stéphanie Lanthier nous invite à pénétrer durant une saison entière.
Pratiquant le cinéma direct à la manière de Pierre Perrault, elle documente la vie des débroussailleurs, ces « exilés » de tous âges et de toutes nationalités qui partagent avec elle leur nostalgie, leur fierté ou leur fascination pour la forêt qui les entoure. Celle qui, de juin à octobre, se montrera tantôt menaçante, tantôt bénéfique pour ceux qui y habitent et tentent l’aventure.
Conserver un emploi, préparer l'avenir... est-ce encore possible à l'ère de la mondialisation? La question est brûlante pour les travailleurs d'une usine de Shawinigan, filiale du géant Alcan. La restructuration en cours bouleverse les relations de travail. Essai cinématographique sur la toute-puissante logique économique, le film confronte les points de vue et progresse comme une enquête. Les travailleurs ne se font guère d'illusions, et leurs représentants syndicaux se buteront vite aux limites du partenariat, moyen qu'ont trouvé les patrons pour dorer la pilule.
Ce long métrage documentaire raconte un événement qualifié aujourd'hui d'historique dans les milieux syndicaux. Au début du mois de décembre 1984, les membres canadiens des Travailleurs unis de l'automobile (TUA) ont voté une résolution visant à rompre tout lien formel les unissant à leurs homologues américains. Filmé dans les couloirs enfumés de l'hôtel Royal York à Toronto, ce film dévoile les dessous de l'affrontement entre le chef du syndicat canadien Bob White et la General Motors du Canada.
Ce long métrage documentaire est un portrait de Gilles Garand, un homme engagé. Engagé, passionnément, dans la musique de ses racines qu'il interprète à l'accordéon et à l'harmonica et donne en partage en organisant l'événement annuel La grande rencontre. Engagé, depuis maintenant 17 ans, dans le mouvement syndical où il défend, bruyamment, les droits des travailleurs. Engagé, chaque instant, dans la vie, porté par une mémoire vivante et inspiré par sa mère dont la fougue ne se dément pas.
Documentaire controversé réalisé en 1970 par Denys Arcand dans le milieu de l'industrie textile québécoise. Le film met en lumière le phénomène de la fermeture de ces usines, la vie quotidienne des ouvriers, frappés par la maladie (surdité industrielle, pneumochonyose), et enfin, les grèves et les luttes pour se sortir de cette pénible situation.
Pamphlet cinématographique réalisé par Gilles Groulx à un moment de fièvre populaire exceptionnelle au Québec, quelques mois après le front commun des trois syndicats québécois les plus importants (CSN, FTQ, CEQ) face au gouvernement québécois. Œuvre personnelle et militante d'un cinéaste québécois engagé, sa philosophie s’oppose à la « société de consommation » perçue comme la suprême incarnation du mal.
Court métrage documentaire qui interroge le quotidien des travailleurs des usines papetières de Windsor, au Québec, en 1962. Jour après jour. Les mêmes gestes. Les mêmes machines. Le même produit. Les mêmes paroles. Les mêmes visages. La même vie. Est-ce monotonie... vide... ennui? Ce sont les questions que pose ce documentaire tourné dans une petite ville de 6 500 habitants qui vivent au rythme de l'industrie du papier.
Documentaire sur des femmes passionnées par un métier non traditionnel : le camionnage. Au fil des humeurs et de l'humour, elles abordent sans détour les grands sujets : l'amour, la peur, la famille, la liberté et la solitude. Du Témiscamingue à Charlevoix, en passant par Montréal, Saint-Denis-sur-Richelieu, la Beauce et le Lac-Saint-Jean, elles déboulonnent un à un les clichés les plus éculés sur les femmes au volant. Servies par l'humour d'une chanson inédite de Lynda Lemay, ces femmes à la vitalité contagieuse nous émeuvent et nous inspirent.
L'emploi pour tout le monde, pour la vie, c'est fini! Aux confins d'une époque qui s'achève, le monde du travail est en pleine mutation. Aux portes de l'an 2000, de gré ou de force, une personne sur trois sera pigiste, une sur quatre ne trouvera plus du tout de travail. Pourtant, malgré ce véritable état de crise, des individus réinventent leur vie; de nouvelles solidarités jaillissent.
Ce film, véritable porteur d'espoir et de renouveau, nous plonge en plein coeur de la vie de ceux et celles qui subissent cette crise, et qui, au fil des défis, redécouvrent la nécessité de donner vie à leurs rêves pour continuer d'exister.
Ce documentaire brosse le portrait de la plus célèbre syndicaliste acadienne, Mathilda Blanchard. Par une judicieuse utilisation de documents d'archives, d'entrevues et de commentaires, ce film tente de percer le mystère Mathilda, en faisant revivre quelques-unes des grandes luttes qu'elle a menées pour la justice sociale.
Documentaire sur la vie des travailleuses saisonnièrers dans les usines de transformation du poisson de la péninsule acadienne, au Nouveau-Brunswick. Elles sont des centaines, écailleuses, fileteuses, peseuses, à préparer le poisson aussi longtemps que durera la période de production pour rentrer chez elles une fois la saison terminée. Année après année, malgré les horaires irréguliers, les exigences de la tâche, le froid, l'humidité et l'ambiance bruyante de l'usine, elles répondent à l'appel. Quelles sont leurs motivations, leurs conditions de travail, de vie, leurs aspirations?
Documentaire traçant le portrait de quatre femmes d'affaires québécoises à la tête d'entreprises florissantes. Pour elles, l'entreprise n'est pas seulement un lieu de productivité, c'est avant tout un milieu de vie.
Court métrage documentaire sur la place des femmes au travail. Catherine est secrétaire, Marie diplômée en électronique. Aline travaille comme opératrice de machinerie dans une usine de meubles, Luce comme gestionnaire dans la fonction publique. Quant à Nicole, elle est directrice de création dans une agence de publicité. Chacune témoigne, à sa façon, d'une réalité commune : les obstacles que doivent encore franchir les femmes avant d'obtenir une place équitable sur le marché du travail.
Ce long métrage de fiction brosse un dur portrait du monde des affaires des années 1980. Dans cette jungle de l’emploi, seul l'instinct de survie permet aux plus forts de supporter les pressions de la compétition. Chaque année en Amérique du Nord, 250 000 cadres étaient congédiés par leur entreprise et remplacés par d'autres, soi-disant plus jeunes ou plus compétents.
Un vent de féminisme souffle sur les fermes québécoises dans ce long métrage documentaire, où les épouses de fermiers désirent se faire reconnaître comme des partenaires égales à leurs maris, autant sur le plan juridique, social que financier.
Long métrage de fiction inspiré du roman Nuages sur les brûlés de Hervé Biron sur la colonisation du nord du Québec dans les années 1930. Mettant en vedette Félix Leclerc, ce film évoque le dur labeur des colons de l'Abitibi aux prises avec une terre inhospitalière et la peur constante de manquer de l'essentiel pour vivre.
Court métrage documentaire sur un métier difficile : la récolte du tabac canadien au début des années 1960. Si on plante le tabac avec des machines, on doit s’armer de patience quand il s’agit de le récolter, puisqu’il faut courber l’échine, se baisser jusqu’à terre et le ramasser. C’est ce que font chaque année les 30 000 personnes qui se déplacent pour récolter le tabac en Ontario.