Explorez notre collection de films réalisés par des cinéastes et allié(e)s des communautés noires, qui témoignent d'une histoire riche et complexe permettant de mieux comprendre le présent.
Tourné entre la somptueuse nature haïtienne et les paysages glacés du Québec, le documentaire Kenbe la, jusqu’à la victoire de Will Prosper suit le parcours inspirant d’Alain Philoctète, artiste et militant qui, malgré sa maladie, rêve de développer un projet de permaculture en Haïti.
Ce long métrage documentaire s’attaque au phénomène du profilage racial. À travers divers témoignages, la cinéaste d’origine tunisienne se penche sur les relations tendues entre policiers et groupes minoritaires à Montréal.
Mélangeant séquences animées et extraits d’archives, Oscar est un portrait touchant du pianiste virtuose Oscar Peterson. Des débuts du jeune prodige de la Petite-Bourgogne à ses triomphes sur la scène internationale, ce documentaire de Marie-Josée Saint-Pierre aborde la profonde solitude de l’artiste constamment en tournée. Au son de sa musique tantôt entraînante, tantôt teintée de mélancolie, le film raconte avec émotion une vie dans le jazz.
Roselène contemple. Mary médite. En toile de fond, il y a les longues heures, la pandémie, le travail de soins périlleux et exigeant. À travers une succession rythmée d’images d’archives et contemporaines, cet essai rappelle et confond le milieu institutionnel et le moment de recueil. Suggérant la continuité historique de la violence des politiques de travail et leurs répercussions sur les femmes noires, Sòl évoque une prière prononcée en plein quart de nuit, une méditation.
Le jeune et talentueux hockeyeur Josh Crooks évolue dans un sport où les Noirs sont systématiquement sous-représentés. Dans La ligue oubliée, Sandi Rankaduwa met au jour l’histoire méconnue du hockey noir au Canada atlantique alors que, parallèlement, Josh Crooks découvre le riche et remarquable héritage à l’origine de sa passion indéfectible pour ce sport.
2005. Michaëlle Jean devient Gouverneure générale du Canada. Femme noire, engagée, citoyenne du monde, elle marque la fonction. La jeunesse, les femmes, les autochtones sont ses priorités nationales, la diplomatie culturelle fera son succès international. 2010 : le séisme en Haïti la ramène tragiquement au pays natal. Filmé de l’intérieur, Un film avec toi dresse un portrait intime et sensible de la femme d’État qu’elle a su devenir.
Une animation qui convie le spectateur à une plongée au coeur de la culture noire, à un rapide et exaltant voyage à travers les lieux qui ont marqué l'histoire de ces peuples. Le récit que transmet une vieille dame à son petit-fils fait défiler sous nos yeux une succession de tableaux peints directement sous la caméra, accompagnant l'enfant sur les traces de ses ancêtres.
Affluant par milliers à Brooks, en Alberta, pour travailler à l'abattoir local, les immigrants ont radicalement transformé le visage de cette petite ville. 24 jours à Brooks relate les vingt-quatre jours de la première grève jamais déclenchée à l'abattoir et illustre que des travailleurs immigrants et non immigrants peuvent faire cause commune au nom du respect, de la dignité et du changement.
Ce long métrage documentaire suit la quête du pionnier du hip-hop africain Didier Awadi dans la réalisation d'un album en hommage aux leaders de la conscience noire qui se sont battus pour l’idéal d’une Afrique unie et indépendante. Une épopée musicale et politique, qui le fait voyager à travers une quarantaine de pays et collaborer avec des artistes hip-hop engagés, tels que Smockey (Burkina Faso), M1 du groupe Dead Prez (États-Unis) et ZuluBoy (Afrique du Sud).
Soutenu par une trame sonore de Ghislain Poirier et des chansons d’Awadi, ce film nous entraîne dans une profonde réflexion sur le pouvoir de la musique et la force de l’engagement individuel et collectif.
Ce film contient des propos vulgaires. Pour public averti.
Dans Sur les traces de John Ware, Cheryl Foggo poursuit sa quête afin de revoir la mythologie entourant John Ware, le cowboy noir qui s’est établi en Alberta, au Canada, à la fin du 19e siècle. Ses recherches mettent au jour le profil possible de cette personnalité emblématique et le sens que revêt son héritage au regard du racisme qui s’exerçait — et s’exerce toujours — contre les Noirs.
Après avoir travaillé à l’étranger pendant cinq ans, le cinéaste Ajahnis Charley rentre chez lui à Oshawa, en Ontario, en période d’isolement. Il revient pour retrouver sa famille et s’est donné pour mission de lui faire certaines révélations très personnelles. La situation donne lieu à d’étonnantes conversations avec sa mère et ses trois sœurs d’où émerge un récit teinté d’humour, mais non moins déchirant sur ce besoin que nous avons de chercher l’amour et l’acceptation auprès de notre famille.
Ce long métrage documentaire explore les défis de l’intégration mise à rude épreuve au Canada. De la République démocratique du Congo, certains ont transité par des camps de réfugiés en Ouganda ou en Tanzanie. La plupart se sont installés à Sherbrooke, au Québec, au début des années 2000. Aujourd’hui, faute d’emploi, plusieurs sont partis dans l’Ouest. Un couloir migratoire s’est ainsi constitué entre Sherbrooke et Brooks, en Alberta.
La victoire sans précédent des Raptors de Toronto au championnat de la NBA et le nombre record de joueurs canadiens choisis au repêchage ont ravivé les rêves de gloire que suscite le basketball dans la Ville Reine. Dans ce long métrage documentaire, le réalisateur Ryan Sidhoo braque son objectif sur trois étoiles montantes — Elijah Fisher, Keone Davis et Cordell Veira, respectivement âgés de 12, 15 et 18 ans — alors qu’ils tentent de se frayer un chemin au cœur de l’imposante mécanique qu’est aujourd’hui le basketball junior.
Ce long métrage documentaire brosse le portrait vivant et plein de délicatesse d’une communauté forcée de déménager. Au cœur du récit se trouve une jeune fille noire de 12 ans, aussi perspicace que lumineuse, qui, au fil de ses bouleversantes observations sur la vie, l’âme et la puissance de l’art, se fait la porte-parole des gens que la société réduit souvent au silence. Notes d’espoir témoigne en images du besoin universel de trouver sa voix et son appartenance.
Les Girls rappelle les années 1920 à 1960, alors que Montréal était une ville ouverte et que l'on dansait toute la nuit au rythme des musiciens de jazz noirs. Trois danseuses des légendaires cabarets noirs qu'étaient le Rockhead's Paradise, le Terminal et le Café St-Michel, évoquent d'inoubliables souvenirs de leur vie au coeur de ce qui était alors l'un des centres de jazz les plus en vogue au monde. Bernice, Tina et Olga se racontent. Ces trois danseuses professionnelles dont la carrière a débuté à l'adolescence, ont connu les années folles, puis la crise des années trente, et l'âge d'or des boîtes de nuit jusqu'aux années soixante. Les Girls mêlent leurs souvenirs à des séquences d'archives rarement vues. Leur histoire a comme toile de fond les fascinants événements politiques et sociaux qui, durant toutes ces années, ont fait de Montréal l'un des grands centres de la vie nocturne et du jazz en Amérique du Nord.
Documentaire qui fait le portrait d'un Montréalais originaire du Burkina Faso. Devenu essentiel à la communauté de son quartier, Oumar le mécanicien est au centre de la vie collective. Au-delà d'une panne, on échange autour des grandes questions : du féminisme à la polygamie, de la politique à la religion. Dans huit mois, le grand frère ira visiter sa famille après six ans d'absence et c'est pour cette raison qu'il cherche des centaines de cadeaux. Chez lui, quand on quitte les siens, c'est pour trouver la richesse...
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Serge Giguère filme avec tendresse le processus de création exceptionnel du film d'animation MacPherson de Martine Chartrand. Le mystère Macpherson, c’est d’abord une histoire d’amitié improbable entre le grand Félix Leclerc et l’intrigant Frank Randolph Macpherson, ingénieur-chimiste jamaïcain arrivé au Québec en 1917, qui inspira la chanson « MacPherson » au poète.
Ce court métrage d'animation de Martine Chartrand (Âme noire) raconte le lien d'amitié tissé au Québec, vers 1933, entre Félix Leclerc et Frank Randolph Macpherson, un ingénieur-chimiste jamaïcain qui inspira au célèbre poète une chanson sur la drave. Entre fiction et documentaire, à travers des séquences porteuses d’Histoire et autour de la mise en images de la chanson, la cinéaste réalise une animation de peinture sur verre, évoquant avec délicatesse les sentiments qui auraient lié l’ingénieur et l’une des sœurs du poète.
Renee Thompson essaie de se tailler une place dans l’univers des grands mannequins à New York. Elle est belle, ambitieuse et possède la démarche des mannequins. Or, elle est noire et dans cet univers, la femme blanche représente le canon de la beauté. Les agences recrutent rarement des mannequins de race noire. Et lorsqu’elles le font, elles veulent des filles qui ressemblent à « des blanches saucées dans le chocolat ».
Ce documentaire du cinéaste Hyacinthe Combary fait le lien entre les cultures africaine et autochtone. Dans un monde où valeurs et traditions tendent à disparaître, un immigrant québécois tente de renouer avec la tradition de son ethnie, les Gourmantchés. Il suivra la piste autochtone du Québec. À partir de Montréal, son film nous mènera dans des réserves autochtones, au cœur de la tradition animiste de la nation attikamek. Un point de vue personnel sur ce retour aux sources. Un voyage au sens propre et figuré au cœur de la forêt, de la mémoire et des traditions.
En Abitibi, à des centaines de kilomètres de la ville, des milliers de travailleurs montent au Nord, comme Jos Montferrand ou François Paradis. Ces bûcherons du XXIe siècle s’initient à la forêt boréale québécoise en exerçant le métier de débroussailleur.
Loin de leur famille, ils vivent cinq à six mois par an dans des camps de travail à l’image d’un Québec nouveau. S’y côtoient Québécois d’origine canadienne-française et Néo-Québécois issus d’Afrique, d’Europe de l’Est ou d’Asie, tous venus gagner leur vie dans le bois. C’est dans cette microsociété du Nord que la cinéaste Stéphanie Lanthier nous invite à pénétrer durant une saison entière.
Pratiquant le cinéma direct à la manière de Pierre Perrault, elle documente la vie des débroussailleurs, ces « exilés » de tous âges et de toutes nationalités qui partagent avec elle leur nostalgie, leur fierté ou leur fascination pour la forêt qui les entoure. Celle qui, de juin à octobre, se montrera tantôt menaçante, tantôt bénéfique pour ceux qui y habitent et tentent l’aventure.
Ce court métrage sensible raconte l’histoire d’un couple, Roy et Judy, et les réactions auxquelles ils doivent faire face lorsqu’ils annoncent leur intention de se marier, réactions compliquées par le fait que Roy est noir et que Judy est blanche.
Long métrage documentaire sur les Habitations Jeanne-Mance. La réalisatrice Isabelle Longtin s’est introduite dans le plus grand HLM du Québec et elle en est revenue avec Le Plan, un film qui dévoile une réalité multiethnique complexe, faite de destins individuels touchants et de mouvements de solidarité. Aux prises avec les tensions de l’immigration et avec les questions de l’intégration culturelle, les habitants du Plan semblent fiers de la bonne entente qui règne entre eux.
Long métrage documentaire de Mina Shum sur un tournant dans les relations raciales canadiennes et l’un des épisodes les plus contestés de l’histoire de la nation. À Montréal, un groupe d’étudiants issus des Caraïbes soupçonnent leur professeur de racisme et occupent une section de l’école en guise de protestation. Des décennies plus tard, les acteurs principaux du mouvement de contestation se remémorent les événements, cherchant à comprendre ce qui s’est passé et à mesurer le progrès réalisé depuis.
Ce court métrage documentaire suit plusieurs familles de réfugiés pendant les 19 premiers jours de leur aventure en sol canadien, alors qu’elles tentent de trouver leurs repères sur un terrain inconnu qui devient désormais leur patrie. Situé dans le paisible quartier Bridgeland de Calgary, le centre de réinstallation Margaret Chisholm offre un nouveau départ aux réfugiés parrainés par le gouvernement qui arrivent en ville. Durant la période de 19 jours établie par le gouvernement fédéral, on procède à une première évaluation des réfugiés et on leur vient en aide en les accueillant dès l’aéroport, puis en leur offrant divers services d’orientation, notamment en ce qui touche l’obtention de documents officiels et le soutien psychologique.
19 jours montre l’aspect humain du processus de réinstallation des réfugiés. Posant un regard unique sur la crise mondiale des migrants et sur une étape particulière de l’arrivée en terre d’asile, le documentaire révèle sans détour les réalités auxquelles se heurtent les exilés dans leur difficile parcours vers l’intégration.
Dans ce court métrage documentaire, la réalisatrice d’origine haïtienne Martine Duviella retrace le passé militant de ses parents, exilés d’Haïti en 1957, alors que le dictateur François Duvalier prend le pouvoir. C’est au Canada qu’ils trouvent leur terre d’exil. Dans les cafés du quartier Côte-des-Neiges, ils se rassemblent régulièrement avec d’autres jeunes intellectuels haïtiens et rêvent de refaire leur pays. À travers leur histoire, la cinéaste tente de sauver de l'oubli le passé d'une génération qui s'est sacrifiée pour tenter de délivrer Haïti.
Ils arrivent seuls et traumatisés dans un pays qui leur est complètement étranger. Étonnamment, certaines provinces, dont l’Ontario, ne disposent d’aucun système gouvernemental de prise en charge des réfugiés mineurs non accompagnés. Le documentaire Les enfants de tout le monde dépeint de façon éloquente une année dans la vie de deux de ces jeunes réfugiés, Joyce et Sallieu. De prime abord, ils ressemblent à tous les autres adolescents, mais l’introverti Sallieu a quitté la Sierra Leone déchirée par la guerre après avoir vu sa mère se faire assassiner tandis que Joyce, une pétillante jeune fille, a fui la République démocratique du Congo pour échapper à la vie de prostitution à laquelle la destinait sa famille. Ces deux jeunes se construisent courageusement une nouvelle vie à Toronto et nous parlent ouvertement tant de la perte d’êtres chers que de ce qu’ils souhaitent s’acheter au centre commercial. Tandis qu’ils tentent de trouver leur équilibre devant les pressions d’être des adolescents normaux tout en étant engagés dans le processus de demande d’asile, ce sont les conseils et le soutien d’une poignée de gens qui font une réelle différence dans le quotidien de ces enfants. Des enfants qui en fin de compte sont les nôtres à tous, comme le démontre avec éloquence la réalisatrice Monika Delmos.
À Priceville, en Ontario, des descendants des premiers colons entreprennent de restaurer un ancien cimetière de la communauté noire, enseveli par un cultivateur dans les années 1930. Nous assistons dans ce documentaire aux événements lourds d’émotions qui entourent l’excavation du cimetière, exhumant du même coup de troublantes vérités sur l’histoire des Noirs au Canada. En anglais avec sous-titres français.
Documentaire sur le quartier multiethnique Côte-des-Neiges à Montréal, au Québec. Plus de 75 groupes ethniques s'y côtoient au rythme trépidant des sons et des couleurs. Un jour, Lucie Lachapelle est allée frapper aux portes qui l'isolaient de ses voisins pour en tirer un film dense et vibrant qui parle de liberté et de déracinement. Un film au regard sensible sur fond de musique urbaine composée par le jazzman montréalais Harold Faustin.
À Toronto, quatre jeunes réfugiés somaliens terminent leur secondaire, Qu'ont-ils apporté avec eux? Qu'ont-ils trouvé au Canada? Leurs témoignages, sur nous et sur eux-mêmes, entrecoupés de métrage d'actualités et de séquences d'une création théâtrale dans laquelle ils mettent toute leur âme, les rendent immédiatement attachants et font basculer plusieurs préjugés entretenus envers les réfugiés. Un film qui donne envie de faire plus ample connaissance.
Long métrage documentaire sur la communauté haïtienne de Montréal. Les Haïtiens vivant au Québec sont plus de 40 000, en grande majorité installés sur l'île de Montréal, où ils sont souvent la cible de préjugés, d'hostilité et de mépris. Ce film veut catalyser notre attention, en nous prenant à témoin de cette réalité cruelle. Pourtant, s'ils ont quitté leur terre d'origine, c'était pour fuir la répression, la pauvreté, et trouver ailleurs - chez nous - une vie meilleure. L'ont-ils trouvée? Peut-être ont-ils obtenu ici du travail ainsi que le droit de parler et d'agir librement. Mais sont-ils compris, aimés et respectés pour autant?
Documentaire sur le tournoi annuel de la boxe amateur au Québec, lequel sanctionne la valeur des jeunes recrues. Les vainqueurs sont admissibles à participer aux Jeux de l'Empire et peut-être même aux Jeux olympiques. Des images saisissantes font découvrir une partie du profil psychologique de ces jeunes amateurs de boxe.